Le pétrole recule avant les réserves américaines
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 53 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 48 cents à 62,12 dollars.
L'American petroleum institute, fédération professionnelle, publie ses données à la veille de celles de l'agence gouvernementale américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Pour la semaine achevée le 2 mars, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils, sur une augmentation de ceux d'essence de 1,5 million de barils et sur une baisse des réserves d'autres produits raffinés (diesel et fioul de chauffage) de un million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Ces données sont particulièrement observées alors que la hausse de la production américaine se poursuit et met à mal l'équilibre du marché.
A l'inverse, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, ont décidé fin 2016 de limiter leur production dans le cadre d'un accord depuis renouvelé jusqu'à fin 2018.
Mais ces producteurs, qui ont réussi à faire remonter les prix en 2017, pourraient décider de changer de tactique si leurs parts de marché s'amenuisent, notamment en Asie, a souligné Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP