Le pétrole profite de l'appétit pour le risque des marchés
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 22 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril prenait 29 cents à 62,86 dollars.
"La hausse des prix est principalement due à l'enthousiasme des marchés" pour les actifs à risque, ont estimé les analystes de Commerzbank.
Les prévisions de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) sur le marché du pétrole n'ont ainsi pas découragé les investisseurs.
Pourtant, "selon les données de l'AIE, les réserves mondiales devraient augmenter en 2019 et en 2020, même si l'OPEP poursuit son accord de baisse de la production", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est associée fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions et permettre au marché de se rééquilibrer.
Mais la hausse des prix que cet effort a entraîné a dopé la production des entreprises privées non engagées dans cet accord, avec notamment un envol de la production américaine.
"Comme toujours, les chiffres de l'API (fédération professionnelle de l'American petroleum institute, ndlr) précèderont ceux de l'EIA mercredi soir et pourraient donner une direction au marché", a noté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
(c) AFP