Le pétrole remonte un peu, hésite avant les stocks américains
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 66,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 20 cents à 63,21 dollars une heure après son ouverture.
La vigueur du dollar, monnaie de référence des prix du baril, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
La fédération professionnelle de l'API publie ses données avant les chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui seront publiés en cours de séance mercredi.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg, les stocks de brut pourraient avoir augmenté de 3 millions de barils la semaine achevée le 23 février, ceux d'essence de 600.000 barils, tandis que les réserves d'autres produits (fioul de chauffage et diesel) auraient reculé de 950.000 barils.
"Par ailleurs, les grandes agences financières publieront en cours de séance leurs prévisions sur la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Alors que l'industrie américaine extrait à des niveaux records, l'OPEP s'est engagée avec dix autres pays, dont la Russie, à limiter sa production pour permettre au marché de retrouver l'équilibre.