Le pétrole hésite à la veille des stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 67,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 14 cents à 63,77 dollars.
"La hausse des cours est solide, même si les volumes restent modérés comparés aux derniers mois", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Les données sur les réserves américaines vont décider d'un maintien des prix à ces niveaux, ou d'une poursuite de la hausse", ont estimé les analystes de Commerzbank.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera ses chiffres officiels pour la semaine achevée le 23 février mercredi. La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) fera état de ses propres données après la clôture européenne.
Ces données sont particulièrement attendues alors que la hausse de la production américaine pèse sur l'équilibre du marché. Les analystes observent également les producteurs de l'OPEP et leurs dix partenaires, dont la Russie, qui se sont associés pour limiter leurs extractions jusqu'à fin 2018.
Le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Souhail al-Mazrouei, qui assure la présidence tournante de l'OPEP, a affirmé mardi s'attendre à un marché pétrolier mondial équilibré cette année.
(c) AFP