Le pétrole en légère baisse, les puits actifs augmentent aux Etats-Unis
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 66,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 37 cents à 63,18 dollars.
"Les dernières données sur les forages américains font état d'une cinquième semaine consécutive de hausse du nombre de puits actifs", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui y voit "le signe que les problèmes de l'OPEP avec le schiste américain ne sont pas près de s'atténuer".
Selon les données de l'entreprise privée Baker Hughes publiées vendredi, le nombre de puits de pétrole actifs a augmenté d'un la semaine dernière. La hausse du nombre de puits actifs laisse présager une hausse de la production américaine à moyen terme, alors que le pays extrait déjà à des niveaux records.
"Il ne faut pas exclure un rebond des prix en cours de séance, car le marché action carbure, ce qui est de bon augure pour la demande de pétrole", a ajouté M. Flynn.
Les prix avaient grimpé la semaine dernière, alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) multiplie les déclarations pour rassurer les marchés.
Alors que le cartel s'est associé à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production et rééquilibrer le marché mondial. Cet accord a déjà été prolongé à deux reprises et doit actuellement durer jusqu'à fin 2018, mais le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a affirmé la semaine dernière sa volonté de poursuivre cette coopération sur le long terme.