Le pétrole stable, le nombre de puits actifs a augmenté aux Etats-Unis
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 67,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de un cent par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 6 cents à 63,61 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) multiplie les déclarations pour rassurer les marchés, qui s'inquiètent de voir la production mondiale grimper.
Alors que le cartel s'est associé à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production et rééquilibrer le marché mondial. Cet accord a déjà été prolongé à deux reprises et doit actuellement durer jusqu'à fin 2018, mais le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a affirmé la semaine dernière sa volonté de poursuivre cette coopération sur le long terme.
Les prix sont également soutenus par la faiblesse du dollar, monnaie de référence des marchés du brut. Son bas niveau permet aux investisseurs utilisant d'autres devises d'effectuer des achats à bon compte.
"La fièvre d'achat s'est affaiblie lundi matin. Les dernières données sur les forages américains font état d'une cinquième semaine consécutive de hausse du nombre de puits actifs", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui y voit "le signe que les problèmes de l'OPEP avec le schiste américain ne sont pas prêts de s'atténuer".
Selon les données de l'entreprise privée Baker Hughes publiées vendredi, le nombre de puits de pétrole actifs a augmenté de un la semaine dernière. La hausse du nombre de puits actifs laisse présager une hausse de la production américaine à moyen terme, alors que le pays extrait déjà à des niveaux records.