Le pétrole temporise après avoir grimpé avec les stocks américains
Vers 14H50 GMT (15H50 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 66,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 7 cents à 62,84 dollars.
Les marchés tablaient sur une nouvelle augmentation des réserves de brut et l'annonce d'une baisse a profité aux prix du pétrole, qui manquaient toutefois d'éléments supplémentaires pour continuer de progresser.
"Les marchés réagissent encore de façon traditionnelle aux données sur les réserves américaines, mais si le pays n'est plus un importateur net de brut, cet effet devrait diminuer", a cependant argué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les Etats-Unis ont en effet moins besoin de posséder des réserves massives de brut pour se protéger d'une éventuelle perturbation des importations.
Les marchés se focalisaient surtout sur les exportations de brut des Etats-Unis, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis octobre dernier avec 2,04 millions de barils par jour.
"Ce n'est pas un record, mais pas loin", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon lui, les cours du pétrole restent sous la menace de lourdes pertes au cas où la progression de production aux Etats-Unis réduise à néant les efforts de l'OPEP et de ses partenaires pour rééquilibrer le marché.
(c) AFP