Le pétrole finit en ordre dispersé, le dollar pèse
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'était le premier jour de cotation, a reculé de 11 cents pour clôturer à 61,68 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a terminé en hausse de 17 cents à 65,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
La devise américaine s'est temporairement affaiblie après la publication d'un compte-rendu de la banque centrale américaine (Fed) en fin de séance mais est vite remonté. Et ces mouvements n'ont que marginalement modifié la tendance sur les cours du pétrole, a observé M. Smith.
Les investisseurs se positionnaient également à la veille de la publication d'un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks américains de brut, dévoilé avec un jour de retard en raison d'un jour férié lundi aux Etats-Unis.
Selon la prévision médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut devraient s'être étoffées de 3 millions de barils lors de la semaine achevée le 16 février, les stocks d'essence avoir grimpé de 1,5 million de barils et ceux d'autres produits distillés baissé d'un million de barils.
Maintenance
"Nous entrons au coeur de la période de maintenance des raffineries. Il faut donc s'attendre à ce que les stocks augmentent dans les prochaines semaines", ce qui pourrait avoir une influence négative sur les cours, a noté M. Smith.
Les acteurs du marché s'attendent également à une nouvelle hausse de la production américaine, celle-ci ayant récemment dépassé pour la première fois dans un rapport hebdomadaire la barre des 10 millions de barils par jour.
Le ministre de l'Énergie des Émirats arabes unis, Souhail al-Mazrouei, a rappelé plus tôt dans la semaine son souhait de voir l'accord entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires se prolonger.
Cet accord, signé à la fin 2016, engage les pays signataires à réduire leur production dans le but de faire baisser les stocks mondiaux et remonter les prix sur le marché.
Mais cet effort "est compensé par la hausse de la production américaine", ont souligné les analystes de Commerzbank, rappelant que l'accord de l'OPEP se termine fin 2018 et que son avenir doit être discuté lors de sa prochaine réunion en juin.
(c) AFP