Le brut ouvre en baisse à New York
Vers 13H25 GMT/15h25 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 100,23 dollars, en repli de 1,70 dollar par rapport à la veille.
Après deux séances de nette hausse au cours desquelles le baril a engrangé plus de 3 dollars, les prix se repliaient sous l'effet combiné d'une hausse des taux en Asie et des interrogations sur les conséquences de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole mercredi de laisser ses quotas échangés, faute de consensus parmi ses membres, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Industry.
La Banque centrale de Corée du Sud a relevé son taux directeur de 25 points de base à 3,25%, un signe mal accueilli par les investisseurs qui craignent que cette décision ne provoque un ralentissement de la croissance et donc de la demande en énergie.
Par ailleurs, le marché spéculait sur l'attitude de l'Arabie saoudite, premier exportateur de l'organisation, après le statu quo de l'Opep auquel elle s'opposait.
"L'Arabie saoudite offre désormais un volume de pétrole supplémentaire, indiquant qu'ils vont augmenter la production de façon unilatérale", a indiqué Andy Lipow.
Les analystes de JPMorgan rapportaient de leur côté que le pays devrait pomper 10 millions de barils par jour en juillet, "une hausse de plus de 500'000 barils par jour par rapport à juin, certains raffineurs asiatiques achetant apparemment des volumes supplémentaires par rapport à la répartition habituelle".
L'écart de prix entre le baril de "light sweet crude", ou WTI (West Texas Intermediate), et le baril de Brent échangé à Londres s'est encore creusé, atteignant plus de 19 dollars, un record.