Le pétrole ouvre en légère baisse à New York dans un marché sans élan
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, cédait 14 cents et s'échangeait à 61,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"On reste tranquille en cette fin de semaine et les cours se stabilisent, comme à la Bourse de New York", a relevé Matt Smith de ClipperData.
"Le marché en revient aux fondamentaux, entre la hausse de la production américaine et l'engagement renouvelé de l'OPEP et de ses partenaires à respecter, voire prolonger, leur accord de limitation de production", a souligné M. Smith.
Depuis fin 2016, l'OPEP s'est associée à 10 autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production, écluser les stocks et ainsi permettre aux prix de remonter. Cet accord, qui a déjà été renouvelé deux fois, doit pour l'instant prendre fin 2018.
Souhail al-Mazrouei, ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, a affirmé jeudi que le cartel cherchait à formaliser avant la fin 2018 un accord à long terme avec d'autres producteurs ne faisant pas partie de l'organisation.
Alors que la production américaine s'envole et menace de peser lourdement sur les prix, "si l'Arabie saoudite et la Russie cimentent leur accord, cela montrerait leur volonté de soutenir les prix à long terme", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"La baisse des prix de la semaine dernière a poussé l'OPEP à dévoiler ses cartes. Mais si le cartel peut empêcher les prix de creuser leurs pertes, la production américaine risque de les empêcher de décoller", a prévenu l'analyste.