Le pétrole profite un peu de la faiblesse du dollar
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 64,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 2 cents à 61,36 dollars.
Souhail al-Mazrouei, ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, a affirmé jeudi que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) cherchait à formaliser avant la fin 2018 un accord à long terme avec d'autres producteurs qui ne font pas partie du cartel.
Depuis fin 2016, l'OPEP s'est associé à 10 autres producteurs, dont la Russie, pour limiter la production mondiale et permettre aux prix de remonter. Cet accord, qui a déjà été renouvelé deux fois, doit pour l'instant prendre fin 2018.
Alors que la production américaine s'envole et menace de peser lourdement sur les prix, "si l'Arabie saoudite et la Russie cimentent leur accord, cela montrerait leur volonté de soutenir les prix à long terme", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"La baisse des prix de la semaine dernière a poussé l'OPEP à dévoiler ses cartes. Mais si le cartel peut empêcher les prix de creuser leurs pertes, la production américaine risque de les empêcher de décoller", a prévenu l'analyste.
(c) AFP