Le pétrole monte, les stocks américains augmentent moins que prévu
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 63,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 25 cents, à 59,44 dollars.
"Les investisseurs ont particulièrement bien accueilli cette publication puisqu'elle a fait état d'une baisse des réserves de Cushing", a commenté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
Les réserves de cette ville de l'Oklahoma (sud des Etats-Unis) servent de référence au prix new-yorkais du pétrole.
"Par ailleurs, la hausse des réserves de brut était moins élevée que celle publiée par l'API", la fédération privée de l'American petroleum institute qui publie ses données le mardi, a ajouté Joel Hancock, analyste chez Natixis.
En revanche, la production de brut a continué d'augmenter. Les Etats-Unis ont extrait en moyenne 10,27 millions de barils par jour la semaine dernière.
Alors que cette abondance de production américaine menace de déséquilibrer le marché, les participants de l'accord de limitation de la production multiplient les interventions pour rassurer les marchés.
Le secrétaire général de l'OPEP a ainsi affirmé mercredi que le marché était en cours de rééquilibrage, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
Au fil de la semaine, les ministres de l'Energie russe, saoudien et irakien ont chacun pris la parole pour réaffirmer leur volonté d'agir pour soutenir le marché.
(c) AFP