La Russie veut aider Damas à relancer sa production d'hydrocarbures
"Nous avons signé une feuille de route, non seulement dans le domaine de l'électricité, mais aussi du pétrole et du gaz, portant sur la restauration des gisements et le développement de nouveaux gisements", a déclaré le ministre, cité par les agences russes, refusant de nommer les entreprises russes potentiellement concernées.
Principal allié du régime syrien qu'il a aidé à remporter de nombreuses batailles contre rebelles et jihadistes, Moscou devrait rafler la part du lion dans le processus de reconstruction du pays ravagé.
La semaine dernière, un deuxième document portant sur "la mise en oeuvre progressive de projets stratégiquement importants pour la réhabilitation, la modernisation et la construction de nouvelles installations énergétiques en Syrie" a été signé, avait précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué publié sur son site.
"Nous attachons une grande importance à la restauration de l'économie syrienne, en particulier le secteur pétrolier et gazier, qui contribuera certainement à la normalisation de la situation économique et sociale dans le pays", avait alors déclaré Alexandre Novak.
Mi-décembre 2017, une délégation russe composée d'hommes politiques et d'entreprises s'est rendue à Damas pour évoquer avec le président syrien Assad les investissements et la reconstruction, évoquant "de grands projets économiques", portant entre autres sur "le pétrole, le gaz, le phosphate, l'électricité et les industries pétrochimiques", le transport et le commerce.
"La Syrie, c'est un pays aux richesses illimitées. Les compagnies russes ont le droit moral de développer ici des projets économiques d'ampleur", avait déclaré le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, à la tête de cette délégation.
La Russie est intervenue militairement en Syrie en septembre 2015 en soutien à l'armée de Bachar al-Assad. En décembre, Vladimir Poutine a ordonné le retrait partiel de ses troupes de Syrie, estimant "accomplie" la mission de l'armée russe.