Le pétrole profite d'un accès de faiblesse du dollar pour se reprendre un peu
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 63,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 1,16 dollar à 60,36 dollars.
La faiblesse du dollar, qui sert de référence aux prix du brut, permet aux investisseurs utilisant d'autres devises d'effectuer des achats à bon compte.
En baisse marquée depuis la fin du mois de janvier, le marché reste cependant terne.
"Les investisseurs s'inquiètent; ce qui a fait grimper les prix du brut depuis le mois de septembre, à savoir une demande mondiale robuste, des perturbations de la production et une discipline de l'industrie américaine, pourrait ne pas tenir", ont commenté les analystes de Goldman Sachs.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est associée fin 2016 à 10 autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production.
Cet accord, qui a été renouvelé jusqu'à fin 2018, ainsi que des perturbations involontaires de la production, notamment au Venezuela, ont fait grimper les prix du pétrole.
En cours de séance, les marchés prendront connaissance du rapport mensuel de l'OPEP, qui devrait donner des indices sur les prévisions du cartel pour sa propre production, celle de ses partenaires et celle des Etats-Unis.
(c) AFP