La production américaine continue de peser sur le cours du pétrole
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 64,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 72 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 83 cents à 60,96 dollars.
"Les marchés sont inquiets de la production américaine et du risque qu'elle anéantisse une partie des efforts menés depuis un an par l'OPEP et la Russie pour abaisser leur production", a commenté Gene McGillian de Tradition Energy.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires sont engagés jusqu'à la fin de l'année dans un accord qui vise à réduire leur production de brut pour faire monter les prix.
Mais la hausse des prix entraînée par cette mesure, appliquée depuis début 2017, a permis aux producteurs indépendants américains de relancer leurs coûteuses exploitations de pétrole de schiste.
"Il y a un risque réel de surproduction si l'OPEP n'accepte pas de perdre des parts de marché", ont résumé les analystes de Commerzbank.
Pourtant, la demande mondiale reste solide, comme l'ont montré les données des douanes chinoises, qui ont déclaré que la Chine avait importé 40,64 millions de tonnes de brut en janvier, en hausse nette par rapport à décembre (33,7 millions de tonnes) comme par rapport à janvier 2017 (34,03 millions de tonnes).
(c) AFP