Le pétrole new-yorkais recule à l'ouverture, inquiet de la production américaine
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, perdait 8 cents et s'échangeait à 61,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le pétrole revenait à ses niveaux du début d'année au lendemain d'un rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) faisant état, pour la première fois, d'une production américaine au-delà de 10 millions de barils par jour. Cette barre symbolique avait déjà été évoquée la semaine dernière dans un rapport mensuel du même ministère, selon lequel elle a été dépassé en novembre pour la première fois depuis 1970.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires sont engagés jusqu'à la fin de l'année dans un accord qui vise à réduire leur production de brut pour faire monter les prix.
Mais la hausse des prix entraînée par cette mesure, appliquée depuis début 2017, a permis aux producteurs indépendants américains de relancer leurs coûteuses exploitations de pétrole de schiste.
"Il y a un risque réel de surproduction si l'OPEP n'accepte pas de perdre des parts de marché", ont résumé les analystes de Commerzbank.
Les marchés ont également été tirés vers le bas par une nouvelle hausse des stocks américains de brut et de produits raffinés dans le rapport hebdomadaire du DoE publié mercredi.
Les réserves américaines de brut ont augmenté de 1,9 million de barils, celles d'essence de 3,4 millions de barils, et celles des autres produits distillés de 3,9 millions de barils.