Le pétrole au plus bas en un mois, nouvelle hausse des stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 65,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 1,45 dollar à 61,94 dollars.
Lors de la semaine achevée le 2 février, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 1,9 million de barils pour s'établir à 420,3 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 3 millions de barils.
C'est la deuxième semaine de hausse de suite après dix semaines consécutives de recul et un plus bas atteint depuis 2015.
"Le rapport a contredit les données publiées par l'American petroleum institute (API), qui avait fait état mardi soir d'une baisse des réserves de brut", a commenté Joel Hancock, analyste chez Natixis.
Par ailleurs, la production de brut a poursuivi sa hausse, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,25 millions de barils par jour (mbj) contre 9,92 mbj la semaine précédente.
Elle s'inscrit au plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983, et pour la première fois au-dessus des 10 mbj.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, limitent leurs extractions dans le cadre d'un accord qui court actuellement jusqu'à fin 2018 et qui vise à rééquilibrer le marché.
(c) AFP