Le pétrole recule avant les stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 67,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 30 cents à 63,85 dollars.
"Les prix des matières premières ont chuté ces dernières séances en tandem avec les marchés des actions", ont noté les analystes de Capital Economics, qui soulignent que cette corrélation pourrait s'arrêter si les marchés restaient plombés par la politique monétaire américaine tandis que la demande de matière première continue de profiter d'une croissance mondiale robuste.
Par ailleurs, les marchés attendaient les premières données hebdomadaires de l'American petroleum institute (API) sur les stocks américains, qui seront publiées après la clôture européenne.
"Les réserves américaines risquent de continuer d'augmenter dans les prochaines semaines et la production des Etats-Unis devrait aussi augmenter, ce qui va peser sur les cours", ont estimé les analystes de UBS.
Le Département américain de l'Energie (DoE) publiera ses propres données arrêtées au 2 février mercredi. La semaine précédente, les stocks de brut avaient augmenté pour la première fois depuis dix semaines et la production avait atteint son plus haut niveau depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Les analystes tablent sur une nouvelle hausse de 3 millions de barils des réserves de brut, d'un million de barils de celles d'essence et sur une baisse des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 1,5 million de barils, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.