Le pétrole ouvre en baisse à New York, le dollar se reprend
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, perdait 74 cents et s'échangeait à 63,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Le pétrole traverse une passe difficile avec la chute des cours boursiers car cela engendre une course vers les actifs sûrs comme le dollar", a noté John Kilduff d'Again Capital.
Conséquence directe, la devise américaine continuait à monter mardi face à un panier de six devises étrangères après avoir baissé fortement depuis le début de l'année.
Cette hausse a généralement pour effet de rendre plus onéreux, et donc moins attractifs, les achats d'or noir libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
La corrélation entre la chute des indices boursiers et le marché du pétrole semblait toutefois limitée selon M. Kilduff.
"La vague de vente observée à Wall Street (mardi) est davantage liée à des indices surévalués depuis plusieurs mois qu'à un ralentissement de l'économie. La demande mondiale en pétrole devrait donc se maintenir" et soutenir les prix, a-t-il affirmé.
Les courtiers étaient dans l'attente de la publication mardi en cours de séance d'un rapport mensuel de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur la production aux Etats-Unis.
Dopée par la hausse des prix ces derniers mois, la production américaine de pétrole de schiste fait grimper l'offre mondiale. Au contraire, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, limitent leurs extractions depuis début 2017 pour faire remonter les prix.
(c) AFP