Le pétrole new-yorkais ouvre en baisse, affecté par Wall Street
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, perdait 55 cents et s'échangeait à 64,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"La chute des prix est liée à un sentiment de déprime assez généralisé. Les marchés boursiers mondiaux sont sous pression, confirmant que la forte hausse des prix ces dernières semaines était principalement liée à l'optimisme ambiant", ont indiqué les analystes de Commerzbank.
L'indice vedette Dow Jones a affiché en fin de semaine dernière sa plus lourde chute sur une séance depuis juin 2016.
"Les marchés sont corrélés et le mouvement sur les actions influence (la baisse du pétrole). Tout comme l'attente d'une nouvelle hausse des stocks américains de pétrole cette semaine", a indiqué Matt Smith, de ClipperData, en référence au rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) attendu mercredi.
Après dix semaines consécutives de baisse, les stocks de bruts américains ont enregistré une forte progression la semaine dernière, de 6,8 millions de barils.
Facteur également baissier du cours du pétrole, une nouvelle progression vendredi du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis de 6 unités à 765 puits, un indicateur avancé de la production américaine.
La hausse de cette production "devrait être confirmée" mardi dans le rapport mensuel sur les perspectives à court terme du marché de l'énergie, publié par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), a commenté M. Smith.
La hausse du billet vert rend plus onéreux, et donc moins attractifs, les achats d'or noir libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
(c) AFP