Le pétrole monte, l'Opep se tient à ses objectifs
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 69,244 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 76 cents à 65,49 dollars.
L'agence Bloomberg a ainsi publié une étude sur la production de l'OPEP en janvier, qui n'aurait augmenté que de 0,1% sur un mois à 32,4 millions de barils par jour.
Les efforts de l'OPEP et de dix autres producteurs, dont la Russie, ont permis d'écluser une partie des réserves mondiales de pétrole.
"Le marché est probablement à l'équilibre, six mois plus tôt que prévu", ont ainsi affirmé les analystes de Goldman Sachs, estimant que les efforts de l'OPEP et les problèmes de production du Venezuela avaient contre-balancé la hausse de la production américaine.
Le regain de la croissance mondiale, source d'une demande plus forte en énergie, participe aussi à la résorption des stocks de brut.
Toutefois, notent les analystes de Goldman Sachs, la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, le fait que l'OPEP finira par reprendre ses extractions à un rythme plus soutenu, et la montée de la production dans les pays non-membres du cartel devrait à moyen terme peser de nouveau sur les prix.
La production de brut a atteint en moyenne 10,038 millions de barils par jour (mbj) ce mois, 4% de plus qu'en octobre, d'après des chiffres publiés mercredi soir.
(c) AFP