Le pétrole, un oeil sur l'accord de l'Opep, ouvre en hausse à New York
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, gagnait 66 cents et s'échangeait à 65,39 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"On a commencé à avoir les premières estimations sur le respect par l'OPEP et ses partenaires" de l'accord les engageant jusque fin 2018 à limiter leur production dans l'objectif de limiter l'offre sur le marché mondial, a indiqué John Kilduff d'Again Capital.
Les raffineries américaines situées le long du Golfe du Mexique sont en effet plus destinées à raffiner le pétrole lourd vénézuélien.
"On ne peut pas compenser les barils vénézuéliens perdus par des barils de pétrole de schiste car ce sont deux types de produits différents", ce qui minimise jeudi les derniers chiffres sur la hausse continue de la production aux Etats-Unis, a souligné M. Kilduff.
Selon un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie, le pays a en novembre dépassé pour la première fois depuis 1970 la barre symbolique des 10 millions de barils extraits par jour.
Jeudi, les marchés ont également repris de l'entrain devant l'optimisme des analystes de Goldman Sachs, qui ont revu à la hausse leurs prévisions de prix.
"Le marché est probablement à l'équilibre, six mois plus tôt que prévu", ont-ils affirmé, estimant que les efforts de l'OPEP et les problèmes de production du Venezuela avaient contre-balancé la hausse de la production américaine.
Toutefois, notent les analystes de Goldman Sachs, la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, le fait que l'OPEP finira par reprendre ses extractions à un rythme plus soutenue, et la montée de la production dans les pays non-membres du cartel devrait à moyen terme peser de nouveau sur les prix.
(c) AFP