Le pétrole remonte, le marché mise sur un rééquilibrage de l'offre
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 69,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars prenait 48 cents à 65,21 dollars.
"C'était un peu mieux que les chiffres de l'American petroleum institute (API), mais cette avancée constante de la production nationale est un vrai obstacle à la hausse des prix", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
L'API, fédération professionnelle qui publie ses chiffres à la veille de ceux du DoE, avait fait état d'une hausse encore plus marquée des réserves.
Jeudi, les marchés ont également repris de l'entrain devant l'optimisme des analystes de Goldman Sachs, qui ont revu à la hausse leurs prévisions de prix.
"Le marché est probablement à l'équilibre, six mois plus tôt que prévu", ont-ils affirmé, estimant que les efforts de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et les problèmes de production du Venezuela avaient contre-balancé la hausse de la production américaine.
Alors que le cartel s'est associé à dix autres producteurs pour limiter leur production jusqu'à fin 2018, la crise politique et économique qui paralyse une grande partie de l'industrie vénézuélienne soutient les efforts du groupe.
(c) AFP