Le pétrole stable après une hausse marquée des stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 69,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 3 cents à 64,53 dollars.
Lors de la semaine achevée le 26 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 6,8 millions de barils pour s'établir à 418,4 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de seulement 900.000 barils.
"Cette hausse est due à la fois à la hausse de la production et à une activité moindre des raffineries", a commenté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
La production de brut a poursuivi sa hausse, les Etats-Unis extrayant en moyenne 9,92 millions de barils par jour (mbj) contre 9,88 mbj la semaine précédente, au plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Les marchés retrouvaient l'équilibre en fin de séance européenne, mais avaient déjà reculé mardi quand cette hausse des stocks avait été anticipée.
"Le fait que le marché réagisse à cette hausse prouve que les craintes de surproduction planent toujours", a estimé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Alors que la production excessive avait fait plonger les prix et grimper les réserves à travers le monde, le cartel et ses partenaires se sont engagés fin 2016 à limiter leur production, un accord qui a été dans l'ensemble respecté en 2017 et qui a été renouvelé en fin d'année jusqu'à fin 2018.
(c) AFP