Le pétrole s'affaisse, le dollar reprend des couleurs
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,27 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 85 cents à 65,29 dollars.
Comme les marchés fixent le prix du baril en dollar, la reprise de la monnaie américaine après plusieurs semaines de faiblesse fait perdre du pouvoir d'achat aux investisseurs utilisant d'autres devises.
Par ailleurs, "le passage du seuil des 66 dollars a sans doute déclenché des mouvements de vente automatiques", a avancé Robert Yawger de Mizuho en rappelant que le cours du brut a beaucoup augmenté ces dernières semaines.
A plus long terme, la nette progression du prix de l'or noir depuis l'été dernier pourrait peser sur le marché.
"Cela permet aux producteurs américains de pétrole de schiste de faire grimper leur production, ce qui est une épine dans le pied de l'OPEP qui cherche à rééquilibrer les stocks mondiaux", a expliqué Stephen Brennock, analyste chez PVM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs se sont en effet engagés à limiter leurs extractions jusqu'à fin 2018.
Ils ont "augmenté de 12 unités la semaine dernière", ce qui constitue "la plus forte hausse depuis mars", ont noté les analystes de JBC Energy.
(c) AFP