Le pétrole, lesté par le dollar, ouvre en baisse à New York
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, cédait 70 cents et s'échangeait à 65,44 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Il avait terminé vendredi la séance à son plus haut niveau depuis décembre 2014, soit 66,14 dollars.
"Les investisseurs spéculatifs n'ont jamais possédé autant de paris à la hausse sur le marché du pétrole", a-t-il ajouté. "Il n'est pas surprenant de voir que certains d'entre eux cherchent à retirer une partie de leurs mises."
Le léger regain de vigueur de la monnaie américaine lundi participait aussi au repli de l'or noir.
Les prix du pétrole sont en effet fixés en dollar et quand ce dernier baisse, cela rend le baril moins cher pour les investisseurs munis d'autres devises, ce qui dope la demande.
"La corrélation entre le prix de pétrole et le dollar s'est renforcé ces derniers temps", a remarqué Robert Yawger. "Le marché du pétrole a bien profité de la baisse du dollar ces derniers temps. Ce dernier remontant, cela fait pression lundi sur le baril."
A plus long terme, la nette progression du prix de l'or noir depuis l'été dernier pourrait peser sur le marché.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs se sont en effet engagés à limiter leurs extractions jusqu'à fin 2018.
Mais la production américaine atteint dans le même temps des niveaux records, et pourrait continuer à grimper, à en croire le décompte des puits actifs aux Etats-Unis réalisé par l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes et publié vendredi.
Ils ont "grimpé de 12 la semaine dernière", ce qui constitue "la plus forte hausse depuis mars", ont noté les analystes de JBC Energy.
(c) AFP