Le pétrole repousse ses sommets avec le dollar faible et la baisse des stocks
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 70,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 46 cents à 66,07 dollars.
"Il est évident que la baisse continue des stocks américains de brut et la faiblesse du dollar américain ont permis au pétrole d'effacer ses pertes de la semaine dernière", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les stocks de pétrole brut ont affiché leur dixième semaine consécutive de baisse aux Etats-Unis la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Cette baisse des stocks américains rassure au moins à court terme les investisseurs, qui s'inquiètent de voir la production américaine augmenter.
La semaine dernière, les Etats-Unis ont produit 9,88 millions de barils par jour, à leur plus haut niveau depuis que ces données ont commencé à être compilées en 1983.
Par ailleurs, le dollar est affaibli par des propos tenus mercredi à Davos par le secrétaire américain au Trésor, qui a loué le niveau bas du billet vert.
"Le dollar n'est qu'une unité de mesure, si votre étalon réduit de moitié, la quantité doit doubler", a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
(c) AFP