Le pétrole hésite, les stocks de brut américain diminuent encore
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 35 cents à 64,82 dollars.
Si le pétrole européen a effacé une partie de ses gains, la référence américaine est restée en hausse, alors que les réserves du terminal américain de Cushing, qui servent de référence au WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., ont également reculé.
Lors de la semaine achevée le 19 janvier, les réserves commerciales de brut ont baissé de 1,1 million de barils pour s'établir à 411,6 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 2 millions de barils.
Depuis le 10 novembre ces stocks ont baissé de plus de 47 millions de barils. Ils sont au plus bas depuis 2015.
"Le rapport était positif, surtout que l'API (fédération privée de l'American petroleum institute) avait fait état d'une hausse des stocks de brut, a noté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
Mais la production de brut a poursuivi sa hausse, les Etats-Unis extrayant en moyenne 9,88 millions de barils par jour (mbj) contre 9,75 mbj la semaine précédente, au plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
Le Fonds monétaire international a tablé lundi sur une progression de la croissance mondiale de 3,9% cette année et l'an prochain, contre 3,7% initialement prévus pour ces deux années.
"Bien que le FMI évoque quelques vents de face, ces prévisions sont très favorables à la hausse des prix du pétrole", a commenté Phil Flynn de Price Futures Group.
(c) AFP