Le pétrole reste sur ses sommets avant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 16 cents à 64,63 dollars.
"Le marché reprend son souffle après la performance impressionnante de la veille, car les investisseurs digèrent un rapport pessimiste de l'API sur les stocks de brut", a expliqué Stephen Brennock, analyste chez PVM.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute publie ses propres données le mardi soir, à la veille de celles du Département américain de l'Energie (DoE).
Alors que les analystes prévoient que le DoE fera état d'une dixième semaine de baisse des réserves de brut, l'API aurait fait état d'une hausse des stocks de 4,76 millions de barils, ont rapporté plusieurs acteurs de marché.
"Il était prévisible que la vague de froid et de gel qui a touché le golfe des Etats-Unis perturbe l'activité des raffineries", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les analystes prévoient que les réserves américaines auraient reculé de 2 millions de barils, celles d'essence auraient augmenté de 2,2 millions de barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) auraient diminué de 1,1 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.