Le pétrole poursuit sa hausse avant les réserves américaines
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 85 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utiliation comme contrat de référence, prenait 88 cents à 64,45 dollars.
L'enthousiasme des marchés a été ravivé par une réunion dimanche à Oman de suivi de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, dont la Russie.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, y a affirmé sa volonté de continuer de collaborer avec l'autre plus grand producteur mondial, la Russie.
Mardi, il a enfoncé le clou en affirmant qu'il était "toujours anxieux face à la fragilité du marché", écartant une sortie prématurée de l'accord lors d'un interview pour la chaîne américaine CNBC lors du sommet de Davos.
"Le premier exportateur mondial (l'Arabie saoudite) ne tient pas toujours ses promesses, mais pour l'instant cela suffit à soutenir le marché", a résumé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Les marchés attendent également les données hebdomadaires sur les réserves de brut, que le Département américain de l'Energie publiera mercredi.
"De nombreux analystes s'attendent à une baisse des prix, au moins à court terme, cela pourrait se produire si la production américaine avance encore", a estimé Sam Sinclair, courtier chez Inenco.
(c) AFP