Le pétrole grimpe, le FMI rehausse ses prévisions de croissance mondiale
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence prenait 29 cents à 63,86 dollars.
"Cela améliore encore les perspectives déjà plutôt bonnes de la demande sur le marché du pétrole. Par conséquent, les prévisions de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) pourraient être trop basses", ont espéré les analystes de Commerzbank.
En misant sur une hausse de la demande mondiale moyenne de 1,3 million de barils par jour dans son rapport mensuel publié vendredi, l'AIE a inquiété les marchés, qui craignent que la croissance de la production ne dépasse celle de l'offre, notamment à cause des Etats-Unis.
"Les marchés continuent aussi de profiter de l'optimisme du ministre saoudien de l'Energie, qui propose de continuer l'accord de baisse de la production après 2018", ont rappelé les analystes de JBC Energy.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, représentant 60% de la production mondiale, limitent leurs extractions depuis début 2017 dans le cadre d'un accord qui devrait durer jusqu'à fin 2018.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a appelé dimanche à une coopération à long terme, "au-delà de 2018".
(c) AFP