Le pétrole hésite après une réunion de suivi de l'Opep et de ses partenaires
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 68,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 3 cents à 63,40 dollars.
Inquiétés en fin de semaine dernière par les prévisions de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) sur une production américaine encore plus élevée que prévu, les investisseurs ont été quelque peu rassérénés par les propos tenus dimanche à Mascate (Oman) lors de la septième réunion de suivi de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, l'OPEP et de ses partenaires.
"Une sortie anticipée de l'accord a été écartée par la Russie", a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM, alors que la hausse des cours avait poussé certains acteurs du marché à craindre une hausse de la production de ces 24 pays, qui représentent 60% de la production mondiale et qui sont pour l'instant engagés jusqu'à la fin de l'année.
"Nous ne devons pas limiter nos efforts (à des quotas de production) en 2018. Nous devons parler d'un cadre pour notre coopération à plus long terme", a au contraire plaidé le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh lors d'une réunion à Mascate.
Mais son homologue russe, principal producteur à participer à l'accord sans faire partie du cartel, a préféré botter en touche quant à un éventuel prolongement après 2018.
Certes, "l'année écoulée a montré que l'expérience était réussie" mais, pour l'après-2018, il faudra voir au cas par cas "si c'est nécessaire" dans un "format de consultations" OPEP/non OPEP, a affirmé le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak selon l'agence de presse russe RIA Novosti.
"L'introduction en Bourse de Saudi Aramco devrait avoir lieu cette année, et les Saoudiens ont un rôle d'investisseur activiste sur les prix du pétrole", a prévenu Joseph McMonigle, analyste chez Hedgeye.
Le prix des actions du géant national saoudien, et donc dans une certaine mesure la fortune de l'Etat, devraient dépendre en grande partie du cours de l'or noir au moment de l'introduction boursière.
(c) AFP