Le pétrole recule, l'AIE prévoit une production américaine record
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 24 cents à 63,71 dollars.
"Pour résumer le rapport, l'AIE estime qu'il y aura une baisse marginale des réserves mondiales de pétrole en 2018 à condition que les limitations de production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) soient maintenues", a expliqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis fin 2016 dans un accord de limitation de la production qui vise à écluser les réserves mondiales, rééquilibrer le marché, et donc faire remonter les prix.
Mais alors que les prix ont nettement remonté en 2017 pour atteindre en début de semaine leur plus haut niveau depuis décembre 2014, les producteurs américains auront moins de mal à financer leurs coûteuses exploitations de pétrole de schiste.
Ces inquiétudes restent présentes, même si le Département américain de l'Energie a fait état jeudi d'une neuvième semaine de baisse consécutive des réserves de brut des Etats-Unis.
"Ces baisses sont étonnantes en cette saison, et il nous paraît peu probable qu'elles continuent", ont commenté les analystes de JBC Energy.