Le pétrole hésite à New York entre baisse des stocks et hausse de la production
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, référence américaine du brut, a cédé 2 cents pour clôturer à 63,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a terminé à 69,31 dollars, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Lors de la semaine achevée le 12 janvier, les réserves commerciales de brut ont reculé de 6,9 millions de barils pour s'établir à 412,7 millions, leur plus bas niveau depuis 2015. Il s'agit de leur neuvième semaine consécutive de baisse et "on devrait bientôt passer sous la moyenne des cinq dernières années", a souligné le spécialiste.
"Encore plus encourageant, les réserves de Cushing (où sont entreposés les barils de brut servant de référence au prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., NDLR) ont reculé pour atteindre 42 millions de barils, à comparer à leur plus haut de l'année dernière à 69 millions de barils", s'est enthousiasmé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
La demande pour l'or noir reste solide aux Etats-Unis, qui continuent par ailleurs à exporter de plus en plus de barils (1,25 million de barils par jour la semaine dernière).
Mais dans le même temps, les marchés commencent à s'inquiéter du rebond de la production aux Etats-Unis.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a ainsi revu à la hausse ses prévisions de l'offre américaine cette année dans son rapport mensuel paru jeudi.
"Tant que les réserves américaines de brut continueront de reculer nettement, les participants du marché estimeront que le rééquilibrage du marché est en cours, conduit par les baisses de production de l'OPEP et la Russie", ont souligné les analystes de Commerzbank.
L'OPEP et ses partenaires sont tenus jusqu'à la fin de l'année par un accord de réduction de leurs extractions visant à rééquilibrer l'offre et la demande mondiale et à faire remonter les prix.
Les 14 pays du cartel, selon son rapport mensuel, ont pompé un total de 32,42 millions de barils par jour (mb/j) en décembre, soit une petite augmentation de 42.000 barils par jour par rapport à novembre.
Mais dans l'ensemble les pays de l'OPEP et ses partenaires restent relativement disciplinés. Et les cours ont atteint en début de semaine leur plus haut niveau depuis décembre 2014, le baril de Brent de la mer du Nord passant même la barre des 70 dollars.
(c) AFP