Le pétrole hésite, entre pessimisme de l'Opep et un rapport encourageant du DoE
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 4 cents à 64,01 dollars.
Les cours de l'or noir, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis décembre 2014 en début de semaine, restent à des niveaux élevés, même si les marchés commencent à s'inquiéter d'un possible rebond de la production, notamment aux Etats-Unis.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a ainsi revu à la hausse ses prévisions de l'offre américaine cette année dans son rapport mensuel paru jeudi.
En revanche, à plus court terme, les marchés ont pu se rassurer en prenant connaissance du rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 12 janvier, les réserves commerciales de brut ont baissé de 6,9 millions de barils pour s'établir à 412,7 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de seulement 3,15 millions de barils."Encore plus encourageant, les réserves de Cushing ont reculé pour atteindre 42 millions de barils, à comparer à leur plus haut de l'année dernière à 69 millions de barils", s'est enthousiasmé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
Selon lui, "peut-être que la réponse modérée des marchés indique que certains acteurs préfèrent encaisser leurs bénéfices?"
"Tant que les réserves américaines de brut continueront de reculer nettement, les participants du marché estimeront que le rééquilibrage du marché est en cours, conduit par les baisses de production de l'OPEP et la Russie", ont commenté les analystes de Commerzbank.
L'OPEP et ses partenaires dont la Russie sont tenus jusqu'à la fin de l'année par un accord de réduction de leur production visant à rééquilibrer l'offre et la demande mondiale et à faire remonter les prix.
(c) AFP