Le pétrole ouvre en baisse à New York avant un rapport sur les stocks américains
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, perdait 24 cents et s'échangeait à 63,73 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les cours de l'or noir, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis décembre 2014 en début de semaine, restent à des niveaux élevés, même si les marchés continuent à s'inquiéter d'un possible rebond de la production, notamment aux Etats-Unis.
"Mais ils ont aussi revu à la hausse leurs prévisions de demande de brut", a souligné Robert Yawger de Mizuho: la croissance de la demande mondiale pour 2018 devrait selon le cartel atteindre 1,53 million de barils par jour (mb/j).
De plus, malgré la hausse de la production, les réserves de brut semblent continuer à se replier aux Etats-Unis.
Selon les chiffres de la fédération professionnelle du secteur API dévoilés mercredi soir, les stocks ont baissé de 5,12 millions de barils sur la semaine achevée le 12 janvier. Les marchés attendent désormais la diffusion en cours de séance du rapport du Département américain de l'Energie, jugé plus fiable.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg, les réserves de brut pourraient avoir reculé de 3,15 millions de barils, tandis que celles d'essence auraient augmenté de 3,99 millions de barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 1,55 million de barils.
"Tant que les réserves américaines de brut continueront de reculer nettement, les participants du marché estimeront que le rééquilibrage du marché est en cours, conduit par les baisses de production de l'OPEP et la Russie", ont commenté les analystes de Commerzbank.
(c) AFP