Le pétrole recule sur des prises de bénéfices
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,15 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 56 cents à 63,74 dollars.
"Le Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. sont plus bas aujourd'hui car les investisseurs encaissent leurs bénéfices sur un marché de l'énergie resplendissant", a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets, qui note également que les marchés s'attendent désormais à une hausse de la production américaine.
"La hausse récente (du cours du brut) a été conduite par des fondamentaux du marché solides, avec une croissance de la demande soutenue, et un respect de l'accord de l'OPEP qui réduit les réserves mondiales et fait grimper les prix à court terme", ont rappelé les analystes de Goldman Sachs.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est associée à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production en 2017, un accord qui a été renouvelé à deux reprises et est actuellement prévu pour durer jusqu'à fin 2018.
Mais face à la hausse des prix, de plus en plus d'acteurs du marché s'inquiètent d'un possible rebond de la production, notamment aux Etats-Unis.
"Même si les producteurs savent se contrôler, ils vont bien devoir répondre à ces prix élevés", se sont inquiétés les analystes de Goldman Sachs.
(c) AFP