Le pétrole stable, le marché hésite après de récents sommets
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 2 cents à 64,32 dollars.
"Même les investisseurs les plus optimistes ont dû être surpris de voir la cadence de la hausse des prix depuis début 2018", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM, qui estime que "la relativement récente alliance de l'OPEP et d'autres producteurs semble solide, et a un effet concret sur le marché".
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, se sont associés fin 2016 pour limiter leurs extractions dans le but de rééquilibrer le marché.
L'accord a été renouvelé à deux reprises et court actuellement jusqu'à fin 2018.
Mais certains acteurs du marché craignent que la hausse récente des prix ne galvanise les producteurs américains, qui ne sont pas tenus par l'accord.
"Selon les données les plus récentes de (l'entreprise de services pétroliers, ndlr) Baker Hughes sur les forages américains, le nombre de puits actifs a augmenté la semaine dernière", ont noté les analystes de Commerzbank, qui soulignent que cette hausse, publiée vendredi, est la plus marquée depuis juin.
(c) AFP