Le pétrole reprend son souffle, les importations chinoises déçoivent
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 69,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 3 cents à 63,77 dollars.
"Les investisseurs sont optimistes, les réserves américaines de brut reculent, et le risque géopolitique pourrait perturber la production", ont résumé les analystes de Capital Economics.
Les acteurs du marché attendaient notamment vendredi que le président Donald Trump décide ou non de réimposer des sanctions économiques contre l'Iran, ce qui pourrait perturber les exportations d'un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Dans ce contexte, les prix n'ont pas souffert outre mesure des données des douanes chinoises, qui ont fait état d'importations de 33,7 millions de tonnes de pétrole brut en décembre, contre 37,04 en novembre et 36,38 millions de tonnes en décembre 2016.
"Sur l'année, la Chine a dépassé les Etats-Unis comme premier importateur mondial", ont noté les analystes de Commerzbank.
"Ceci dit, le pays importe plus de brut qu'il n'en consomme, et les exportations de produits tirés du pétrole ont atteint un record, à 6,17 millions de tonnes", ont-ils souligné.
(c) AFP