Le pétrole ouvre en baisse à New York, prend ses bénéfices
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, perdait 38 cents et s'échangeait à 63,42 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Il n'y a pas réellement de mauvaise nouvelle, le marché reprend son souffle car il se rend compte qu'il ne peut pas monter éternellement", a indiqué Kyle Cooper de IAF Advisors.
Depuis le début de l'année, le pétrole new-yorkais a inscrit six séances de hausse en huit journées de cotation.
Egalement facteur de baisse de prix, les importations chinoises de brut ont baissé à 7,95 millions de barils par jour en décembre, en recul de 12% par rapport à novembre, un mois qui avait toutefois été "très solide", d'après les analystes de Commerzbank.
Ces analystes ont ajouté que la Chine était devenue l'an dernier le plus grand importateur mondial de brut avec 8,41 millions de barils par jour, en hausse de 10% sur un an, passant devant les Etats-Unis.
Egalement source de tension sur le prix du pétrole, la décision attendue dans la journée par le président Donald Trump sur l'imposition de potentielles sanctions en Iran, risquant d'affecter la production de brut de Téhéran.
"Le marché anticipe les risques d'une telle décision, bien que visiblement Donald Trump semble en ce moment davantage préoccupé par l'économie américaine et pourrait reculer sur le sujet des sanctions", a commenté M. Cooper.
(c) AFP