Surveillant l'Iran, le pétrole ouvre en hausse à New York
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 28 cents et s'échangeait à 63,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Il a clôturé mercredi au plus haut depuis décembre 2014.
"On continue à ressentir les effets du rapport (officiel diffusé mercredi) faisant état d'une forte baisse des réserves de brut dans le pays, d'un recul significatif des stocks à Cushing (où sont entreposés les barils servant de référence au WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., NDLR), et d'exportations solides", a indiqué John Kilduff d'Again Capital.
Autre facteur de hausse des prix, "la production américaine a aussi reculé", a relevé M. Kilduff. "Mais elle reste près de niveaux records et on sait que ce repli est surtout lié aux conditions météorologiques", a-t-il nuancé.
Les marchés attendent par ailleurs la décision de Washington quant à la reconduction de l'accord sur le nucléaire iranien.
Si le président Donald Trump refuse de renouveler cet accord signé en 2015 et choisit donc de rétablir les sanctions économiques, les exportations d'un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) seraient entravées.
"Le marché est de plus en plus convaincu que Donald Trump va renouveler l'accord dans la mesure où ses conseillers le lui recommandent, mais juste au cas où, les investisseurs se préparent à une éventuelle baisse de l'offre de pétrole sur le marché mondial", a souligné M. Kilduff.
"M. Trump pourrait être convaincu d'accepter une reconduction de l'accord le 12 janvier pour gagner du temps, mais nous jugeons qu'il est quasi-impossible que cela se reproduise lorsqu'il devra à nouveau renouveler l'accord, le 12 mai", a cependant estimé Joe McMonigle, analyste chez Hedgeye.