Le pétrole ouvre en hausse à New York, anticipe un recul des stocks
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 50 cents et s'échangeait à 63,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Les prix montent et pourraient accélérer leur hausse si le rapport du département américain de l'Energie (DoE) montre une nouvelle baisse marquée des réserves" de brut, a commenté Phil Flynn de Price Futures Group.
Réputés moins fiables que ceux du DoE, les chiffres publiés mardi par la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) ont montré une chute hebdomadaire de 11 millions de barils de brut.
A l'inverse, les marchés semblaient totalement ignorer les prévisions de production américaine à horizon deux ans publiées mardi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
L'EIA a affirmé que les Etats-Unis extrairont plus de 10 millions de barils par jour en moyenne dès le premier trimestre 2018 et plus de 11 millions d'ici à la fin de l'année 2019, soit davantage que la production de l'Arabie saoudite et de la Russie à la fin 2016.
Ces deux pays sont les piliers de l'accord de baisse de la production qui engage l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres pays depuis début 2017 et qui a été renouvelé en novembre jusqu'à fin 2018.
"La perception sélective est la raison de ce désintérêt des marchés. L'attention (des investisseurs) est uniquement concentrée sur les informations qui sous-tendent une hausse des prix", a estimé Commerzbank.
(c) AFP