Le pétrole, face à la baisse des stocks américains, ouvre en hausse à New York
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 42 cents et s'échangeait à 62,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les cours du brut sont montés mardi en début d'échanges asiatiques à de nouveaux sommets en séance depuis début mai 2015, à 62,56 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et à 68,29 dollars pour le Brent coté à Londres.
La montée des cours reste toutefois un peu "surprenante" à ses yeux dans la mesure où la production américaine ne cesse d'augmenter et pourrait "dépasser les 10 millions de barils par jour dans les trois à six prochains mois".
Mais "tant qu'on verra les stocks américains fondre et l'OPEP respecter ses engagements, le marché estime que le baril peut encore se renchérir", a ajouté M. McGillian.
Depuis fin 2016, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays producteurs d'or noir, dont la Russie, se sont fixés des objectifs de production pour diminuer les réserves mondiales et faire remonter les prix. L'accord a été renouvelé en novembre jusqu'à fin 2018.
Les opérateurs de marché sont d'autant plus "convaincus que le marché se resserre" que l'OPEP semble prête à accepter les interruptions de production au Venezuela, membre du cartel frappé par une crise économique hors de contrôle, afin de l'aider à concrétiser son objectif de rééquilibrage du marché, ont souligné les analystes de Commerzbank.
Les investisseurs scrutaient toujours l'Iran, où, du 28 décembre au 1er janvier, des manifestations accompagnées de violences ont eu lieu dans des dizaines de villes du pays pour protester contre le coût de la vie et le pouvoir, faisant 21 morts.
(c) AFP