Le pétrole se stabilise après de nouveaux sommets
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 11 cents, à 61,84 dollars.
"Les positions spéculatives se sont accrues", les investisseurs pariant sur une baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires mais aussi sur un ralentissement de la hausse de la production des États-Unis, ont observé Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.
"Les opérateurs de marché sont convaincus que le marché se resserre", d'autant plus que l'OPEP semble prête à accepter les interruptions de production au Venezuela, membre du cartel frappé par une crise économique hors de contrôle, afin de l'aider à concrétiser son objectif de rééquilibrage du marché, ont souligné les analystes de Commerzbank
Depuis fin 2016, l'OPEP et d'autres pays producteurs d'or noir, dont la Russie, se sont fixés des objectifs de production pour écoper les réserves mondiales et faire remonter les prix. L'accord a été renouvelé en novembre jusqu'à fin 2018.
Les investisseurs scrutaient de plus toujours l'Iran, où, du 28 décembre au 1er janvier, des manifestations accompagnées de violences ont eu lieu dans des dizaines de villes du pays pour protester contre le coût de la vie et le pouvoir, faisant 21 morts.
Par ailleurs, le pays a lancé lundi une mise en garde sur l'éventualité d'une sortie des États-Unis de cet accord, à quelques jours d'une décision américaine liée à ce dossier, que critique régulièrement le président Donald Trump.
(c) AFP