Le pétrole aidé à New York par une baisse des forages aux Etats-Unis
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 21 cents et s'échangeait à 61,65 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le baril est monté la semaine dernière jusqu'à son plus plus haut niveau en clôture depuis décembre 2014. Et certains analystes redoutent que la hausse du prix du brut ne pousse les producteurs américains à augmenter la production.
Mais ces craintes ont été apaisées par les statistiques dévoilées par la société américaine Baker Hughes vendredi, qui ont montré que le nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis avait diminué de cinq à 742 au cours de la semaine qui s'est achevée vendredi, signe d'une baisse de la production à venir.
Les acteurs du marché continuent par ailleurs de surveiller les troubles en Iran après une vague de manifestations ayant fait au moins 21 morts.
"Les contestations la semaine dernière sont, relativement parlant, restées mesurées, même après les prières de vendredi", a souligné John Kilduff d'Again Capital. "Mais la situation reste fragile et les acteurs du marché du pétrole restent aux aguets de toute nouvelle étincelle pouvant ranimer les protestations", a-t-il ajouté.
La poursuite des troubles en Iran pourrait notamment pousser le président américain Donald Trump à restaurer des sanctions contre Téhéran "qui feraient flamber le pétrole", a estimé Stephen Innes, responsable du trading pour l'Asie-Pacifique chez Oanda.
L'Iran a mis en garde lundi la communauté internationale sur une possible sortie des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, ayant assuré auprès de l'agence officielle iranienne Irna que le pays s'était "préparé à tous les scénarios".
Donald Trump dénonce régulièrement l'accord et a refusé à la mi-octobre de le "certifier" en le qualifiant de "l'un des pires" jamais conclus par les États-Unis. Il avait néanmoins accepté de renouveler la suspension des sanctions américaines contre le programme nucléaire de l'Iran et a jusqu'à vendredi pour dire s'il souhaite continuer sur cette voie ou non.
(c) AFP