Le pétrole recule, digère les données sur les réserves américaines
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 58 cents à 61,43 dollars.
Mais alors que les investisseurs reprenaient leur souffle, les données du Département américain de l'Energie (DoE), qui ont fait état d'une baisse la semaine dernière des réserves de brut mais d'une hausse de celles de produits distillés, n'ont pas vraiment enthousiasmé les marchés.
"L'année a fini sans surprise, avec une divergence entre les deux types de réserve", a noté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"La production américaine a repris, et s'approche à nouveau de son record de 9,8 millions de barils par jour", a-t-il ajouté.
Les prix se sont ressaisis en 2017, notamment avec l'accord de baisse de la production qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie.
Mais les groupes privés américains profitent de cette hausse de prix pour relancer des exploitations qui avaient été rendues non rentables par la baisse des prix.
"Le processus va prendre du temps, et n'aura pas d'effet sur l'offre de pétrole dans les deux prochaines années, mais sur le long terme, il sera crucial", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFP