Le pétrole remonte, baisse des stocks américains de brut
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 43 cents à 62,06 dollars.
En cours de séance, les prix se sont stabilisés, et les données du Département américain de l'Energie (DoE) ont à peine fait remonter les cours.
Avec des raffineries fonctionnant à un rythme particulièrement élevé, les stocks de pétrole brut ont chuté plus fortement que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière tandis que les réserves d'essence et de produits distillés ont bondi.
Les stocks de brut arrêtés au 29 décembre ont ainsi reculé de 7,4 millions de barils (contre une baisse de 4,7 millions de barils selon des analystes interrogés par Bloomberg). Les réserves d'essence ont de leur côté gonflé de 4,8 millions de barils, soit bien plus que la progression de 2 millions de barils anticipée par les analystes.
"La cadence des raffineries américaines s'est envolée depuis cet été, quand elles avaient été immobilisées par la tempête Harvey", a commenté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
"Les raffineries vont désormais devoir ralentir pour des travaux de maintenance, ce qui devrait faire grimper les stocks de brut", a-t-il prévenu.
"L'Iran s'est efforcé de montrer que ses infrastructures pétrolières n'étaient pas menacées", ont noté les analystes de JBC Energy, pour qui le risque provient plutôt des tensions ravivées avec les Etats-Unis.
"Mi-janvier est la date limite pour que l'administration américaine prolonge l'accord qui permet à l'Iran d'exporter du pétrole vers certains grands consommateurs asiatiques, notamment le Japon", ont-ils rappelé.
(c) AFP