Le pétrole monte un peu, reste proche de sommets
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 66,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 13 cents à 60,50 dollars.
L'OPEP, dont l'Iran est le troisième plus grand producteur, s'est associé depuis fin 2016 à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter les extractions et ainsi écouler une partie des abondantes réserves mondiales.
"Selon des représentants de l'industrie pétrolière en Iran, les violentes manifestations n'ont pour l'instant pas eu d'impact sur la production ni les exportations de pétrole du pays", ont relevé les experts de Commerzbank.
"Mais la situation pourrait évoluer si les États-Unis venaient à imposer de nouvelles sanctions voire remettre en question l'accord sur le nucléaire iranien", ce qui justifie une certaine prime de risque appliquée aux cours, a-t-on expliqué chez Commerzbank.
Cependant, la réouverture annoncée ce weekend du principal oléoduc de la mer du Nord après près de trois semaines d'arrêt a ôté l'une des raisons fondamentales majeures à la récente hausse des cours, alors ceux-ci sont à la merci d'un mouvement de correction, en particulier si les réserves de pétrole américaines s'étoffent, ont prévenu les analystes de Commerzbank.
En raison du jour férié lundi pour le nouvel an, les données sur les réserves américaines de pétrole publiées chaque semaine par le département américain de l'Énergie (DoE) seront connues jeudi, avec un jour de décalage.
(c) AFP