Le pétrole en baisse, hésite entre la mer du Nord et l'Iran
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, référence américaine du brut, a perdu 5 cents pour clôturer à 60,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, contrat de référence, a reculé de 30 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE), pour finir à 66,57 dollars.
"La situation revient à la normale, l'oléoduc fonctionne et le pétrole circule à nouveau", a indiqué Matt Smith de ClipperData.
Le blocage de l'oléoduc dans le courant du mois de décembre avait fait monter les prix, son déblocage était supposé avoir l'effet inverse.
Cette baisse a bien été observée sur le cours du Brent, moins sur celui du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. qui se maintenait à des niveaux élevés sur fond de tensions en Iran, troisième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Neuf personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi dans le centre de l'Iran, où des manifestants ont tenté de prendre d'assaut un poste de police, lors de violences liées à un mouvement de contestation antigouvernemental sans équivalent depuis 2009.
Au total, 21 personnes --dont seize manifestants-- ont été tuées depuis le début jeudi des rassemblements contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui ont commencé à Machhad (nord-est) pour se propager rapidement à l'ensemble du pays.
"Pour l'instant, il n'y a pas de craintes réelles que la production iranienne, qui représente 3,8 millions de barils par jour, soit perturbée", a ajouté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Le pétrole se maintenait toutefois au-dessus des 60 dollars, au plus haut en deux ans et demi, atteignant même en séance 60,74 dollars, un niveau qui n'a pas été observé depuis le 25 juin 2015.
"Le soulèvement en Iran est juste un nouveau facteur de risque dans un marché mondial qui se resserre", a noté Phil Flynn de Price Futures Group, rappelant également que les stocks de pétrole américains diminuent depuis plusieurs semaines.
(c) AFP