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Le pétrole hésite entre la reprise d'un pipeline en mer du Nord et l'Iran

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole reculaient mardi en fin d'échanges européens après avoir atteint leurs plus hauts niveaux depuis 2015, balancés entre les tensions en Iran et la reprise d'un pipeline en mer du Nord.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 66,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 44 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 15 cents à 60,27 dollars.

Le Brent a atteint vers 07H15 GMT 67,29 dollars le baril, à son plus haut niveau depuis mai 2015, tandis que le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a touché vers la même heure 60,74 dollars, à son plus haut depuis juin 2015.

Fin 2017, les prix avaient notamment été soutenus par la fermeture du pipeline de Forties en mer du Nord, qui entravait la production britannique, mais son opérateur a annoncé samedi qu'il était désormais opérationnel à 100%.

"Les manifestations de plus en plus violentes en Iran sont certainement la raison pour laquelle les prix du Brent n'ont pas reculé", ont estimé les analystes de Commerzbank.

Neuf personnes ont été tuées dans la nuit dans le centre de l'Iran, où des manifestants ont tenté de prendre d'assaut un poste de police, lors de violences liées à un mouvement de contestation antigouvernemental sans équivalent depuis 2009.

Au total, 21 personnes - dont 16 manifestants - ont été tuées depuis le début jeudi des rassemblements contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui ont commencé à Machhad (nord-est) pour se propager rapidement à l'ensemble du pays.

"Pour l'instant, il n'y a pas de craintes réelles que la production iranienne, qui représente 3,8 millions de barils par jour, soit perturbée", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

"Mais si cela devait se produire, l'effet serait énorme sur les prix mondiaux", a-t-il prévenu.

L'Iran est le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Le cartel s'est associé depuis fin 2016 à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter les extractions et ainsi écouler une partie des abondantes réserves mondiales.

"Le risque géopolitique avait cessé d'affecter le marché du pétrole depuis 2014 car les consommateurs pouvaient se rabattre sur les réserves", a noté Bjarne Schieldrop, "mais avec les efforts de l'OPEP, il est redevenu un sujet d'inquiétude pour les marchés".


(c) AFP

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